A qui profite le crime?

Pénalisation ou dépénalisation? Certes dépénaliser signifie de renoncer à punir pénalement la consommation sans pour autant tout autoriser. Légaliser signifie donner une forme légale à un produit ou une activité qui n'en avait pas. 

Les pays Bas ont une législation qui se rapprochent le plus de la légalisation puisque tout individu majeur peut acheter 5g de marijuana dans les coffee-shops. Ces établissements sont sous contrôle de l'Etat et ne distribuent rien d'autre.

Je reste persuadée qu'aucune solution n'est vraiment bonne mais mon coeur balance pour une législation interdisant la vente de chichons, pétards, bedos, quoiqu'on fasse le crime profite toujours et la nature trouve son chemin. 

Fumer rend stone, mou, ramollo, il fait tourner la tête, c'est loin d'être sans risque et surtout pour les jeunes qui pourraient allumer un pétard comme ils allument une clope, le tabac étant déjà  un sérieux problème sanitaire. Allez faire son marché dans les coffee shops a certes un côté attrayant, genre "je suis grande, je sais ce qui est bon pour moi et je sais quand m'arrêter, et, de toute façon ce n'est pas pire que l'alcool...", il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une drogue dont on  finit par avoir besoin.

La vente contrôlée n'a jamais empêché les trafics. Les Pays-Bas jouent un rôle important dans le transit et la distribution d'héroïne, de cocaïne et de cannabis; ils sont également dominants dans la fabrication de drogues de synthèse.

Le tourisme cannabis ennuie quelque peu nos charmants voisins qui auraient bien voulu en interdire la vente aux étrangers, ils y ont toutefois  renoncé craignant une forte chute des revenus parallèles liés à la fumette (hôtellerie, restauration et commerce de souvenirs).