Après avoir pris un premier avion puis un bus navette afin de changé de terminal puis un escalator pour descendre au sous-sol, puis marché dans un couloir glauque pendant 10 minutes avant d'atteindre the terminal, puis fait la queue pour quitter l'espace Schengen rassurant (au passage le douanier ne m'a pas reconnue sur le passeport, il l'a donc scanné, histoire de vérifier que moi sans lunettes et cheveux tirés en arrière comme le veut la législation, c'est bien moi en chair et en os, cheveux à la métro goldwin meyer et lunettes optic 2000), j'ai pris un espèce de métro qui me conduit last but not least, (comme on va le voir) à la porte L24. Au graal.....: l'airbus A et un nombre derrière, monstre à deux étages.
J'ai dû repasser le contrôle sécu, et là, de façon aléatoire on vous palpe, on vous tripote, on vous fouille: les hommes par des mecs, et les femmes par des nanas. Cette manière de faire vise bien sûr à éliminer toute connotation sexuelle au tripotage.
Fort bien.
Fort bien.
Toutefois, je voudrais soulever un sein point: qui me dit, en ces temps de sexualité non conventionnelle, que la nana qui me tripote, certes avec des gants et un air tout à fait indifférent mais concentré, ne prend pas un malin plaisir à palper mon 95C, mes mollets musclés par de longues heures de courses à pied, (merci Abou Provoc et L), mes fesses galbées à la fossette bien marquée (merci gourou kiné) et mes abdos bétonnés quoique un chouille enrobés, (merci chocolat)?
Rine ne me le dit, je ne puis que me fier à la norme établie qui veut que le monde soit hétéro.
Eh bien non! Non pas que je ne veuille pas que l'on me tripote, là n'est pas la question, mais ayant jusqu'à présent expérimenter la gente masculine et n'ayant pas encore fait mon coming out, je revnedique le droit de me faire tripoter, pouitcher, par un mec gay ou une nana hétéro.
Abou Ralouse.
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